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Turquie - Partie 01

Du 28 Octobre au 04 Novembre

Passage de frontière Iran/Turquie

De bon matin, nous finissons la route pour le poste frontière. On s'y présente à 10h.

On nous dirige dans le hall des arrivées (au lieu des départs) pour faire les formalités de la voiture.

Il nous faut faire signer le CPD (carnet de passage en douane) par 3 personnes différentes, bien entendu toutes situées dans des endroits différents. Après 30 minutes de balade dans les bureaux, on ressort avec le carnet rempli.

Ce sera les seules formalités pour la voiture (aucune fouille, ils ne l'ont même pas vue) on fait tamponner nos passeports et on regagne la JSBmobile pour franchir les portails en moins de cinq minutes.

Personne ne nous a rien demandé pour Jenga.

Coté turc, l'examen des passeports sera rapide. La JSBmobile aura droit à un petit convoi (3 véhicules) pour atteindre le bâtiment à rayons X des camions et ainsi satisfaire aux formalités une fois le scan effectué.

En 2H30, les démarches sont finies et nous sommes de retour en Europe.

 

On quitte la zone frontalière et le soleil pour plonger dans les nuages et la pluie.

Les températures font comme le moral de Jenga, elles baissent.

Cette région de la Turquie est très montagneuse et on admire en passant le mont Ararat culminant à 5137m du moins les 3000 premiers mètres le reste étant caché par les nuages.

Nous parcourons 150 kilomètres assez rapidement car les routes sont plutôt bonnes.

On ne sera ralenti que par 4 barrages de policiers en armes le long du parcours (Le climat politique est assez tendu en ce moment).

Nous dormons le long d'un chemin pastoral peu avant Erzurum.

 

Traversée express de l'Est de la Turquie

Après cette première nuit en Turquie, nous entrons dans Erzurum sous la pluie. On traverse le centre historique en voiture mais la météo nous dissuade d'y passer un peu de temps.

On s'arrête juste en ville faire du change avant de gagner un centre commercial où l'on achètera une carte SIM locale pour rester connecté et des croquettes pour Jenga.

Il était temps d'en trouver car on arrivait au bout de nos réserves et en Iran il n'y avait aucun produit pour chien.

Nous profitons aussi du Wifi pour mettre à jour et télécharger nos cartes Osmand+ sur la tablette.

Cet arrêt logistique effectué, nous repartons par voies rapides en direction Erzincan.

Nous stoppons peu avant et trouvons au détour d'une piste partant dans les collines un bivouac pour la nuit.

On avance assez vite car on espère passer plus de temps en Cappadoce avec l'espoir d'y trouver une météo plus clémante.

 

Ça y est le temps se dégage ! On va pouvoir profiter des paysages que l'on traverse. Bon, sans oublier quand même le chauffage et les gants car le froid est là.

Nous prenons de charmantes routes tortueuses qui nous font voir de beaux panoramas sur cette région agricole de la Turquie.

On n'aperçoit pas grand monde dans les villages, ça paraît presque sans vie parfois, c'est perturbant après avoir passé un mois en Iran où les villages sont très animés.

On atteint le village de Divrigi en milieu de journée. Nous y faisons une halte pour admirer les 4 portes sculptées de la grande mosquée qui s'y trouve.

Malheureusement le site est en travaux et nous devrons nous contenter d'en faire le tour par l'extérieur.

Nous poursuivons notre chemin en direction de la Cappadoce.

On se cherche un bivouac à partir de 16h car la nuit tombe vite en ce moment (nuit noire à 18H).

C'est après 4 kilomètres de piste à partir du village de Havuz et en ayant gravi le plateau qu'on trouve notre coin nuit avec vue.

Nous sommes seuls, isolés sur un grand plateau herbeux avec une vue à 360°, ce serait parfait si on arrivait à oublier le vent Froid qui souffle.

On se réfugie dans la JSBmobile après une petite marche emmitouflés dans nos doudounes pour défouler Jenga.

 

Au matin, on a quelque difficultés à sortir de la couette (normal avec -4°C dehors et 4°C dedans). Nous avons la visite de deux bergers installés avec leur troupeau non loin de nous.

On déclinera l'invitation à partager un thé avec eux au coin du feu pour reprendre la route.

Nous stoppons au village de Sultanhani pour y découvrir un caravansérail royal datant de 1230 et parfaitement restauré (le plus grand d'Anatolie).

Les villageois, en nous voyant arriver, appelle le gardien qui viendra nous ouvrir cet édifice et nous permettre ainsi la visite.

Les gravures et bas reliefs sur la mosquée d'été sont superbes. La mosquée d'hiver couverte sur l'arrière du site est impressionnante par ses dimensions.

C'est surprenant de trouver de tels vestiges au cœur d'une bourgade oubliée.

On poursuit jusqu'à la grande ville de Kayseri. Une heure sera nécessaire pour la traverser au milieu d'une circulation chargée.

Nous stoppons à un garage affilié Land Rover pour essayer de trouver des pièces de rechange. Pas de chance ils n'ont rien pour les modèles avant 2006...

Comme la réparation iranienne tient bien, on continue comme ça pour le moment.

 

 

La Cappadoce toujours magnifique

On ressort assez vite de la ville ce qui nous permet d'atteindre la Cappadoce avant la fin de journée.

Grosse surprise en arrivant ! Nous pensions être hors saison touristique mais au vue des troupeaux de quads qui sillonnent les sentiers en cette fin d'après midi, on réalise notre erreur.

Nous montons jusqu'au point de vue panoramique sur la colline en espérant profiter de la vue et d'un coin pour dormir mais avant de l'atteindre un guichet est installé et rentabilise le spot (ce dernier n'existait pas lors de notre passage en 2014).

Comme nous avions repéré plusieurs pistes un peu en amont, on fait demi tour pour prendre un chemin de traverse et se trouver un bivouac isolé avec vue et gratuit.

On est un peu déçu par nos premières impressions. Ce n'était pas le souvenir que nous avions gardé de notre passage dans la région...

 

Bon le réveil à 6 heures est rude mais ça vaut le coup pour apprécier le vol des montgolfières au levé de soleil.

On s'emmitoufle dans nos polaires et manteaux car dehors il fait -4°C et on photographie jusqu'à ne pus sentir nos doigts : la cause, ils sont gelés!

C'est toujours enchanteur de regarder évoluer 80 ballons au grès du vent sur ces paysages.

 

Le temps du petit déjeuner, on se réchauffe avant de partir en randonnée dans la vallée des épées à l'Est de Gorëme.

On avait déjà fait cette balade il y a 3 ans mais on prend plaisir à la refaire avec Jenga cette fois ci !

Les cheminées de pierre, les églises et les pigeonniers troglodytiques sont toujours nombreux et beaux à voir.

En chemin nous trouvons quelques grappes de raisin, pommes et poires laissées là après la cueillette.

On profite tranquillement pendant 2H30 puis retour à la voiture pour aller faire quelques courses à Avanos.

Nous stoppons également dans quelques boutiques de poteries avant de retourner vers les vallées.

Un petit arrêt aux cheminées des fées de Pasabaglari nous expose un nouveau décor enchanteur, avant de trouver un bivouac au dessus de la vallée des amoureux.

Nous profitons depuis le salon des couleurs rougeoyantes sur les falaises au coucher du soleil.

 

De nouveau, on se réveille pour les montgolfières. Cette fois-ci, elles viennent vers nous à contre jour mais l'effet "ombre chinoise" est très réussi (en tout cas, il nous plaît bien !).

On admire toutes ces bulles qui montent et descendent sur un fond d'aurore.

Les ballons viennent se poser derrière nous dans les champs, ce qui anime beaucoup le coin avec un défilé de 4x4 et de minibus pour récupérer le matériel et les participants.

Nous prenons la piste jusqu'à Uchisar avant de redescendre sur Goreme. On y fait encore quelques achats de souvenirs avant de quitter la région en direction du lac de Tuz.

 

Les kilomètres s’enchaîneront jusqu'au coucher du soleil (17h30) mais avec une désillusion en arrivant car l'accès au lac salé est fermé.

On se trouvera une place pour dormir sur une piste non loin, face à une étendue désertique avec quelques traces de sel.

 

Arrêt à Konya et au lac Beysehir

Le réveil au son des clochettes des moutons est agréable. Les températures sont en hausse (1°C) et le berger est sympa, on échange quelques "mots" en turck/anglais.

Nous prenons ensuite la direction de Konya, une grosse ville d'un million d'habitants.

Arrivé dans la périphérie, on remarque une zone industrielle énorme et on y fait un saut pour dénicher un garage.

Nous stoppons devant le premier qu'on trouve et un monsieur vient nous aborder.

C'est en fait un client du garage, professeur d'université parlant très bien anglais qui nous sert de traducteur auprès des techniciens.

Nous expliquons ce qu'on cherche et grâce à Murat (le prof) et à la gentillesse de l'équipe, ils nous proposent de faire nos travaux.

Nous plaçons la JSbmobile sur le pont, elle y passera 4h, le temps pour eux de changer l'huile des ponts, des boites de vitesses et de transfert ainsi que d'inverser nos pneus arrières usagers avec ceux de secours.

Cela a pris du temps, car ils n'avaient pas les huiles nécessaires et ont dû aller les acheter en ville.

Toute l'équipe du garage Brisa a été au top, ils nous ont même invité à déjeuner avec eux. Encore merci!

Nous reprenons la route à 15 heures. On essaye un autre lac de la région pour la nuit : le lac Beysehir.

Cette fois ci, il y a de l'eau, des reliefs et de la verdure. En fait c'est très joli.

Au détour d'une route, on nous offre des fruits frais.

 

 

 


D'ailleurs, nous avons une question à vous poser :

 

Connaissez vous ces fruits ?

 

Pour vous aider, voici la description que nous pouvons en faire :

ils sont assez lourds, ont des pépins comme des pommes, une peau épaisse et duveteuse (un peu acide au gout), peu juteux, avec une texture légèrement fibreuse entre la pomme farineuse et l'ananas.

 

A vous de jouer !!!



 

Il est temps pour nous de se trouver un bivouac sur la rive. La pluie s'invite en soirée comme nous l'avait prévue madame météo... Point positif, il devrait faire moins froid !

 

Iran - Partie 03

Turquie - Partie 02 


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Commentaires: 9
  • #1

    Jerome et Anna (dimanche, 05 novembre 2017 12:38)

    Je dirais que les fruits sont des azeroles ?
    Gagné?

  • #2

    Lili (dimanche, 05 novembre 2017 12:57)

    Les fruits c'est des coings ....lolll peu etre ....
    vos photos sont magnifiques
    Lili

  • #3

    Brigitte (dimanche, 05 novembre 2017 13:36)

    Je donne la même réponse, des Coings....mais ça me semble trop simple???....Départ de la Transat à la Tv...A bientôt Bises

  • #4

    Br. (dimanche, 05 novembre 2017 13:42)

    Azérole semble plus probable avec la dimension de la petite cuillère...On en veut des rouges!!

  • #5

    PASCALE ET DANIEL (dimanche, 05 novembre 2017 15:10)

    Nous pensons à des coings aussi.
    Nous voyons que l'automne est là, les couleurs marrons, mordorées apparaissent sur les photos.
    Magnifiques aussi les montgolfières au lever du soleil, cela mérite un réveil matinal
    Bisous

  • #6

    Alice (dimanche, 05 novembre 2017 16:30)

    Moi aussi j'aurais dit des coings mais sans conviction, mais je ne connais pas les azéroles. Et vu de l'intérieur ça donne quoi ? Bon l'important c'est que ce soit bon ;-)

  • #7

    Jc chris (lundi, 06 novembre 2017 07:51)

    Bon je ne suis pas originale...je pensais également à des coings....Je n aurai jamais pensé voir de si beaux paysages dans ce pays, malheureusement les problèmes politiques nous donnent à tord une image négative de ce pays

  • #8

    Galipe (lundi, 06 novembre 2017 19:11)

    Suis avec jaia...regarfons avec admiration tes aventures.Ta soeur et mol sommes dans la neige des pyrennees depuis ce matin nous avons froid aux pattes .Bon courage!
    GALIPE

  • #9

    Carine Roubaud (lundi, 13 novembre 2017 14:09)

    je vote pour les coings....