Après 2h30 de route pas terrible (travaux) coté russe, nous atteignons le poste frontière.

On n'oublie pas de remplir nos réservoirs de gazole avant de sortir et on se lance dans les formalités.

Curieusement, on avait tellement lu que ça devait être long et difficile qu'on a été surpris de passer tous les contrôles relativement facilement.

Nous avons réussi les 2 fouilles (côté Russie et côté Mongolie) de la JSBmobile (3, 4 placards ouverts, caresses au chien et merci au revoir)

la visite du vétérinaire côté russe s'est faite sans histoire (Jenga a été exemplaire)

En Mongolie la seule chose qu'on nous a demandé pour Jenga c'est sa couleur (pas besoin de la voir!).

Les formalités d'importation du véhicule sont faites en 5 min et l'assurance Mongole se prend une fois sortie du poste frontière dans des bungalows en bordure de route (on n'a pas oublié cette fois-ci!!).

En 2h30, nous voilà passés en Mongolie !

Les routes ne sont pas géniales mais ça roule. On file dans la vallée pour se trouver un bivouac juste après la ville de Darkhan.

On se délectera de la vue sur les troupeaux de chevaux, vaches, chèvres qui défilent au loin.

Au matin, nous avons l'occasion d'essayer de dresser Jenga au rabattement de troupeaux de chévres et moutons.

Elle préfère son jouet en plastique plutôt que d'aller tourner autour des biquettes.

Nous prenons ensuite la route pour le monastère d'Amarbayasgalant Khiid (l'un des plus beau et mieux conservé de Mongolie)

L'accès se fait par une piste de 34km (en cours d'aménagement sur les 10 premiers) qui est accidentée sur un tiers de sa longueur. On mettra 1h45 à atteindre le monastère.

La mousse du siège et les poignées côté passager s'en souviennent encore (pas mal de dévers).

Le monastère est très vivant (cérémonies et repas des Monks) mais les bâtiments auraient bien besoin d'un rafraîchissement.

La vue depuis le stupa sur la colline est superbe et mérite l'effort.

Le retour sur piste se fera en "seulement" 1h30 (on s'améliore).

On roulera jusqu'à 18h30 pour se poser au milieu de la steppe au pied de montagnes.

Un temps ensoleillé au matin, nous permet de gravir le mont le plus proche pour admirer la vue et s'oxygéner un peu avant de prendre la route pour Ulaanbaatar.

Nous marquons un arrêt à une maison de l'eau pour refaire notre plein.

Si tous les villages sont équipés de la sorte, nous devrions trouver facilement l'eau. (consommation supérieure à cause de la chaleur)

Le stop à une supérette fait bien rire Sylviane! A part des biscuits secs, des sodas, des nouilles chinoises et du riz : y a pas grand chose!

Heureusement, on a des provisions.

L'arrivée dans la capitale se fait dans les bouchons depuis sa périphérie. Nous sommes déçus car il n'y a pas de joli panneau de ville pour immortaliser notre arrivée en photo...

La circulation est chaotique. On se dirige vers la place centrale puis l'on cherche à se garer. Et là ça se complique, à croire qu'ils n'ont pas prévu de places de parking en ville.

On tournera un peu avant d'enfin se poser.

La visite se fera en accéléré car il est déjà 16h30. On s'arrête à la poste principale, à l'office de tourisme puis direction une boutique Unitel pour s'équiper en carte SIM.

Une fois ces étapes franchies nous allons admirer Chinggis Khaan sur son trône face à la place.

Notre volonté de dormir tranquille, nous oblige à sortir de la ville en soirée et c'est pas loin de 1h45 qu'il nous faudra pour faire 30km.

Petit réveil matinal à 6h30 par les chevaux qui nous entourent.

On attaque ensuite la piste avec passage d'un col à 1860m où nous faisons la connaissance des yacks.

Ensuite nous redescendons vers le rocher de la tortue et le temple d'Aryapala à l'intérieur du national parc de Terelj.

La zone est très touristique et de nombreux camps de yourtes jouxtent le chemin de retour. On est content d'être aller bivouaquer dans la vallée de l'autre côté hier soir.

Après avoir rejoint la route principale, nous faisons un détour pour aller admirer la statue de Gengis Khan de 40m (en argent).

Nous prenons ensuite la direction du monastère de Manjusri au pied du massif de Bodg Khan Uul.

On y arrive en fin d'après midi et on a le temps de visiter le site avant de se trouver un coin en bordure de forêt pour la nuit.

L'ambiance montagne est très présente avec des mélèzes, des écureuils, des marmottes et des températures un peu plus fraîches (28°C).

On aura droit à quelques gouttes en fin de journée.

Nous attaquons la route goudronnée en direction de Mandalgovi.

La route est en bon état et les kilomètres s’enchaînent. Les paysages sont magnifiques et changeants tout au long du parcours.

Les montagnes laissent place aux plaines qui disparaissent ensuite pour les étendues désertiques.

On se posera au milieu de nulle part après avoir fait 19km de piste dans un décor lunaire.

Vue à 360° et pas un bruit. On appréciera la quiétude le temps d'un repas et d'une petite marche avant de continuer vers le site de Tsagaan Suvarga. On s'arrêtera avant de l'atteindre pour apprécier une soirée loin de tout et un coucher de soleil sur le massif qui nous domine.

Après une nuit paisible et un bon petit déjeuner, nous reprenons vers Tsagaan Suvarga.

Un site où les falaises se parent de strates avec des dégradés de couleurs du jaune au rouge. Très bel endroit que nous pouvons apprécier seuls.

Il nous faut refaire 40km de piste pour retrouver la route goudronnée.

On rejoint ainsi Dalanzadgad où l'on refait le ravitaillement en gazole, eau et "nourriture" (enfin ce qu'on trouve...)

La ville n'a que peu d'intérêts et nous continuons jusqu'au parc de Yoliin Am pour découvrir la vallée encaissée où l'on trouve de la neige même en plein été.

L'accès se fait par une piste de 11km en assez bon état mais fréquentée.

En plus de quelques névés, on y observe, un aigle, 2 bouquetins et des pikas (charmante petite bête, mélange de hamster et de marmotte)

Nous nous reculons dans un vallon pour la nuit, mais au bout d'une heure, le gardien nous repère et nous signale que l'on ne peut pas rester dormir dans l'enceinte du parc.

Nous revoilà partis pour finir la piste et nous trouver une colline pour la nuit qui sera venteuse et pluvieuse.  

Après une mise en route douce avec une petite balade autour de la JSBmobile, nous nous lançons dans notre défi du jour : 50km de route suivis de 112km de piste pour atteindre les dunes de Khongoryn Els !

La piste traverse des étendues désertiques où le regard porte à perte de vue et finit avec du sable et une erg au pied de dunes splendides (300m de haut, 12km de large et 100km de long)

Le chemin sera long (3h30) et éprouvant pour tous (tôle ondulée, sable...) mais la récompense en arrivant fait oublier le reste.

On se gare juste avant le pont (portique limité à 3m) pour atteindre les dunes à pied. L'ascension sera courte pour Jenga (le sable est brulant pour ses coussinets et elle a du mal à marcher). Benoît ira seul gravir les dunes.

La vue d'en haut comme d'en bas est magnifique.

Petite curiosité en descendant des dunes, on trouve une source d'eau douce chargée en sulfate qui jaillit en faisant de grosses bulles. Contrairement au sable brûlant, l'eau y est froide.

On se trouve, après un repérage à pied, un chemin pour atteindre la rivière et profiter du coucher de soleil sur les dunes depuis le salon en compagnie de chevaux.

Au lendemain matin, le réveil sera assuré par les chameaux venus se désaltérer.

Nous quittons la zone des dunes du Gobi pour remonter vers les "falaises de feux" de Bayanzag située 145km plus au nord.

La piste passe par une étroite vallée rocheuse avant de traverser de vastes plaines rocailleuses.